Espagne 2006

Hey hey,

Ainsi s'achève le mois de mai.

L'avant-dernière journée de cours est terminée. Les 2 heures avec Lina sont vraiment pénibles, et c'est vraiment tentant de prendre le large pour cette période demain, pour finir en beauté avec Rosa. On va bien voir.

On s'est encore marrés aujourd'hui. Rosa a formé deux équipes, les gars et les filles, et nous a posé une série de questions écrites, à répondre en équipe. Les gars changent de local pour parler librement et pas se faire voler de réponses par les méchantes mégères. On s'écrase autour d'une table et on commence.

La première question était "Comment appelle-t'on (en espagnol, bien sûr) quelqu'un qui n'aime pas dépenser son argent?" Un de nous 5 (Alex, un Américain de la Floride, et un bien chic type) dit, "Un juif?"

Nous 4 : HAHAHAHAHAHAHA!

Naturellement, c'est ce qu'on a répondu plus tard en classe! Malheureusement, on a pas eu de point. (Une des réponses acceptées était "ávaro". On aurait dû le trouver, d'autant plus que Steven le Belge francophone était dans l'équipe aussi).

Une autre question : Nommez trois choses qu'on retrouve sur un lit. Notre réponse : "Tres mujeres" (3 femmes). Là non plus, pas de point. Nous sommes des incompris.

On est rendus à corriger la question 6 sur 15, c'est 5-5, et le suspense est insoutenable. Je vous tiendrai au courant.

À part ça, comme je le mentionne dans les commentaires, il pleuvait des cordes à matin! Une maudite chance que c'était la première fois que je me rendais à l'école sous la pluie, parce que ugh. C'est pas loin, mais pas le fun non plus. Ryan a pu constater l'efficacité espagnole dans toute sa splendeur et a attendu son autobus sous la pluie durant 1 h 30. Une traînée d'eau le suivait quand il est arrivé, à 10 h 40.

C'est un peu plus clair maintenant, plus aucun risque de pluie. Je vais aller à El Corte Inglés acheter quelques patentes pour vous tous, qui êtes restés sur le nouveau continent. Et ce soir, quelques frettes bien tranquille avec du monde de l'école, probablement. J'ai envoyé un message texte à Red tout à l'heure.

Parlons-en de ces cellulaires. Le sport préféré des Européens est le soccer, suivi de près par l'envoi de messages texte. C'est vrai que c'est très pratique, mais je peux pas compter le nombre de personnes que je croise dans la rue et qui ont le nez planté dans l'écran de leur cellulaire, en train d'envoyer un texte. Avec le temps, je suis devenu comme ceux que j'haïs, parce que moi aussi j'en envoie. L'habitude (et la nécessité) va probablement me quitter la minute où je vais partir.

Je l'ai déja mentionné ici, je pense, mais le timing de mon départ est imbattable. La blonde à Ryan vient le rejoindre ici la semaine prochaine, donc il viendra pas aux cours et sera pas disponible en général, plusieurs personnes à qui je parle partent en même temps que moi ou sont déjà parties, et avec le temps la température et le nombre de touristes et d'étudiants ne feront qu'augmenter. Le moment est le bon. D'autant plus que j'ai hâte de retrouver mon monde et mon environnement, et surtout de pouvoir retrouver le silence quand je veux (ça semble être un concept extra-terrestre ici).

Fa que c'est ça, on va essayer de finir les cours en beauté demain. Lâchez pas la patate, et à demain!