dimanche, mai 21, 2006

 

Des discothèques, un tournant inattendu, une quasi-crise cardiaque et une attaque à l'arme blanche (2e partie)

OK, voici la suite du roman.

ALLEZ À LA MISE À JOUR PRÉCÉDENTE POUR LE DÉBUT! C'EST UN ORDRE!






...
OK, donc fast-forward jusqu'à 4 heures plus tard, samedi matin 9 h. Ma charmante famille est occupée ferme à nettoyer l'appart, avec la radio à plein tube. Je me réveille. N'importe qui avec un pouls se serait réveillé.

Ryan avait mentionné 11 h du matin pour aller à Malaga. Je lui envoie un message texte à 10 h, mais quelque chose me dit que le mal de cheveux a eu raison de lui. J'appelle Lili à 10 h 15 (je l'avais avertie).

Je checke les horaires de bus (1 bus pour aller à la station, et un autre pour aller à Malaga, donc faut que ça coïncide)... finalement ya rien pour 11 h, mais un bus pour la station à midi, et pour Malaga à 12 h 30. Good. Ryan me répond par texte qu'il est trop poqué pour venir, et j'avais pas le numéro de Mario, donc on oublie ça.

Lili arrive à temps, on pogne le bus de justesse (l'horaire était pas clair, et y avait pas moyen de savoir de quel côté de la rue il arriverait. Naturellement, on était du mauvais côté.). Une heure et quelque plus tard, on arrive à Malaga.

Je m'éterniserai pas sur Malaga, mais je peux dire que c'était vraiment plaisant comme journée (même si on s'est perdus... je pense avoir un don pour ça), on a visité le musée Picasso. Je connais que dalle en peinture, mais c'était ben intéressant quand même. On a intercepté une visite guidée en allemand, et j'ai pu pogner quelques détails intéressants (avec Lili pour traduire le reste). Pas pu prendre de photos, par contre -- y avait quelqu'un du musée dans chaque pièce. J'avais même pris la peine de mentir quand le gars à l'admission m'a demandé si j'avais une caméra sur moi. Oh well. J'ai pris quelques excellentes photos en ville, par contre.

Et la quasi-crise cardiaque, c'est quand j'étais dans la salle de bains du centre d'achats où on dînait et que ma caméra (dans son étui) est tombée... pas dans la toilette (fiou), mais dans la cabine d'à côté... qui était occupée. Je sors en catastrophe, et heureusement, le gars a ouvert la porte (il était pas dans une position compromettante, fiou encore) et me la redonne. Je me confonds en excuses et je sacre mon camp.

On est donc revenus à 19 h 30, et on décide d'aller voir DaVinci Code à 22 h. Morceau de chance, il est en anglais ici. On se rencontre de nouveau (Ulrike en plus) un peu en retard, et on entre dans la salle.

(Parenthèse : Ulrike m'a dit que le monde est allé à Puerto Banús vers 2 h 30 du matin en fin de compte. Fuck that. Et que tout le monde est rentré autour de 6 h, haha. Et que Steven a perdu sa caméra numérique quelque part en chemin. Doh. Je pense qu'il a son portable ici, donc s'il a transféré ses photos à mesure, c'est pas SI pire. Fin de la parenthèse.)

Quand je vous dis qu'on est en Espagne... À quelques reprises, la track audio a changé de l'original anglais à celle du doublage espagnol durant quelques secondes. Bravo. Ah, et aussi... Ça parle souvent français et latin dans le film, et les sous-titres étaient... en espagnol. En d'autres mots, ceux qui sont venus voir le film en anglais parce qu'ils parlent pas du tout espagnol peuvent aller se faire foutre!

Quant au film, c'est comme le livre. Du fast-food, pas mauvais comme tel, mais très oubliable.

Je suis donc revenu vers 1 h du matin, et me voici maintenant.

Et l'attaque à l'arme blanche, c'est quand je me suis coupé d'aplomb sur le haut du front avec mon rasoir à matin. On dirait que je me suis fait tirer dessus, très joli. Bref, désolé pour le titre accrocheur, haha.

Journée tranquille en perspective, comme à chaque dimanche. Du marchage, de la lecture dehors (il fait beau)... Et la Hollandaise est partie hier, un Allemand de 45 ans (!) devrait arriver aujourd'hui. Allez-y, riez de mon malheur :-D

En espérant que le roman fut divertissant, je vous dis amusez-vous bien!
Bye!

 

Des discothèques, un tournant inattendu, une quasi-crise cardiaque et une attaque à l'arme blanche (1ère partie)

Hey hey,

Fiou! Désolé pour l'absence de mise à jour hier. Je me suis trop couraillé et je suis revenu trop tard. Donc, récapitulons.

En fin de compte, je ne suis pas allé à Puerto Banús. La soirée a commencé vers 22 h quand Ryan et moi sommes arrivés chez Ulrike, qui reste dans les appartements de l'école (nul autre que Poumon d'acier m'a ouvert le grillage de l'immeuble). Ces appartements sont légendaires pour leur... comment dire, manque de fonctionnement parfait. Des prises de courant fonctionnent pas, des ampoules manquent, des meubles manquent! Etc. etc. Mais c'est quand même pas SI pire, quoi que j'ai vu de la moisissure au-dessus d'une bouche de ventilation (le cynique en moi dit que c'est pas surprenant).

Donc on est assis sur la terrasse dehors (3e étage environ), environ 7-8 d'entre nous (je fais les présentations : dans le sens contraire aux aiguilles d'une montre : Ryan, moi, Ulrike, le Belge francophone Steven, l'Allemande Lili, l'Écossaise Phillipa et l'Américaine uh, Helen je pense. C'est ben le fun, tout le monde placote dans la joie -- et tout le monde écoute quand une personne parle, ce qui m'a bien plu -- et tout le monde boit; personnellement, j'attaque une bouteille de schnapps à la cannelle (menoum). On prend des photos en masse, les résultats sont convenables.
On est supposés aller à P. Banús, comme vous le savez. Mais avant, les Brésiliens de l'appart du dessus nous invitent. On y va toute la gang. C'est malheureusement moins le fun là-bas (la gang était rendue fragmentée, y faisait trop chaud (on était rendus à l'intérieur) et il manquait de chaises. Personnellement, je serais resté toute la soirée sur la terrasse, mais bon.


Environ 1 heure plus tard, les Brésiliens "invitent" tout le monde dans le vieux quartier de la ville (à 10 minutes de l'appart et de l'école, et à 1 minute de mon building). Je lui demande, en sortant, où on va exactement. Il mentionne le mot "discoteca", et moi je réponds intérieurement "fuck".

J'haïs les discothèques.

Donc on se rend là à pied, il est environ 1 h 30 du matin et on est rendus 12-13. Le groupe s'étend sur plusieurs mètres... Moi, Lili, Ulrike et Poumon d'acier fermons la marche. On arrive dans la vieille ville.

La "Vieille ville"... Imaginez un paquet de petites rues assez courtes et étroites. Vous pouvez imaginer la suite.

On a perdu le reste du groupe!

Plusieurs minutes de tournage en rond, blagues sur le manque d'orientation de chacun de nous 4 et messages texte de cellulaire plus tard, on se retrouve finalement et on arrive à l'échafaud-- uh, à la discothèque.

Les autres sont déjà rentrés, il reste plus que Lili et moi dehors. Elle dit haïr les discos elle aussi. On entre quand même, et je réalise que quelque soit mon âge ou le pays où je me trouve, j'haïs toujours les discos. Lili me confirme qu'elle veut pas rester non plus.

Trente secondes plus tard, je vois que c'est sans espoir. Musique trop forte, ben trop de monde, etc. etc. Je dis à Steven qu'on va trouver un pub tranquille, il dit qu'il va ptet venir nous rejoindre dans 30 minutes.

Donc Lili et moi on a trouvé un pub tout près de la disco et on a placoté jusqu'à presque 4 heures du matin. C'était ben le fun, et exactement ce que je voulais comme atmosphère de fête : une place tranquille, un drink et une bonne conversation. Je vais reconduire Lili chez elle (vous pensez quand même pas que j'allais la laisser partir toute seule à 4 h du matin?) je lui mentionne que Ryan, Mario et moi allions à Malaga et je lui demande si ça l'intéresse (elle répond Quaveu), et je reviens chez nous à 5 h du matin, sans aucune nouvelle de Ryan, Steven et tous les autres.

OK, MAINTENANT ALLEZ À LA MISE À JOUR SUIVANTE!

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