jeudi, mai 11, 2006

 

C'est ben pour dire...

Hey hey,

À ma grande surprise, journée pas pire du tout, malgré le temps grisâtre (deuxième journée de suite)... Je m'explique.

OK, d'abord hier. Je suis allé à la Cañada (gros centre d'achats, si vous me ne lisez pas régulièrement ou ne faites pas attention à ce que j'écris. Que ce soit l'un ou l'autre, vous direz 10 "Je vous salue Marie" avant de vous coucher ce soir) avec Ana, une étudiante russe (qui parle très bien anglais et qui est autodidacte en espagnol, rien de moins). C'était ben le fun, on s'est promenés en masse dans la librairie du centre d'achats (ils ont même une section en français; j'ai d'ailleurs acheté mon premier roman en français depuis des années - c'est une traduction d'un auteur espagnol, et ça me tente pas de prendre le dictionnaire pour lire un roman. Un journal ou une revue, OK, mais pas un roman) et on a fait le tour des autres magasins rapidement (elle n'a pas magasiné de linge, donc personne ne s'est emmerdé, heh).

Arrive l'heure du retour. On embarque dans l'autobus, et deux femmes assez jolies, début trentaine disons, s'asseoient en face de nous (les bancs se faisaient face). Elles ont pas l'air espagnoles du tout. Elles commencent à placoter, et en ma qualité de senteux, je tends l'oreille le plus discrètement possible.

Du russe.

Non, pas tout à fait. Ça sonne un peu différent...

Je chuchote à l'oreille d'Ana : "elles parlent en quelle langue?". "Ukrainien", me répond-elle. "Et tu les comprends?" Elle sourit et hoche la tête. Whoa.

J'essaie de cacher mon grand sourire à ces deux belles inconnues (la dame en bleu, seule à sa table...), et le voyage de retour se poursuit. Elles débarquent quelques secondes plus tard.

Je me tourne vers Ana : "OK, qu'est-ce qu'elles ont dit?"

Rien de très intéressant, en fin de compte. Une parlait de la température et qu'elle aimerait bien rester, l'autre a expliqué une recette, etc.

Mais c'est ben pour dire (d'où mon titre). On sait jamais qui peut écouter autour de nous. Pour ces deux-là, y avait absolument absolument aucune chance que quelqu'un d'autre puisse les comprendre, hein? Personne parle ukrainien en plein sud de l'Espagne, right?

Personne, sauf la fille assise à côté de moi. Fin du premier épisode.

Fast-Forward jusqu'à cet après-midi. Cette semaine, on fait des exposés sur nos pays d'origine. Aujourd'hui, c'était au tour d'un Belge. Et ce sympathique type a apporté comme surprise - et c'en fut toute une -, du chocolat et de la bière belges! Quatre bouteilles! J'haïs la bière, mais je me suis quand même fait un devoir de toutes les essayer (il avait même apporté des verres! Chic type, je vous dis). Une d'entre elles était pas pire du tout : Grimbergen. On a été 2 à noter le nom, moi et Mario, un Italien - faudrait que je parle de lui demain, il est tordant. La Grimbergen est donc plus sucrée que les autres, et pas de cet arrière-goût que j'haïs tellement. On a été 6 à se partager les 4 bouteilles, et même juste pour briser la glace, on voyait que ça aidait le monde à relaxer un peu. J'ai d'ailleurs dit au prof que si elle voulait qu'on parle plus durant les cours (c'est d'ailleurs pour ça qu'on fait ces exposés), elle avait la solution devant elle, sur la table. Du bon vieux courage liquide, Ô mes frères.

Voilà votre roman pour aujourd'hui, passez une bonne journée!

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